Les fêtes musulmanes
Traditionnellement, le calendrier musulman contient deux jours de fête (aïd en arabe). L’aïd al-adha, la fête du sacrifice et l’aïd al-fitr, la fête de la rupture. Toutes deux débutent par l’accomplissement durant la matinée d’une prière collective spécifique, généralement accomplie dans un lieu permettant au plus grand nombre de se rassembler. Les festivités durent jusqu’au coucher du soleil du troisième jour.
Aïd Al-Adha
ou aïd al-kabir (« grande fête ») célèbre le récit biblique et coranique d’Abraham qui devait sacrifier son fils (Ismaël dans la tradition musulmane, Isaac dans la Bible), mais put le remplacer par un bélier. Le jour de la célébration correspond à un des rituels des pèlerins à La Mecque ; les musulmans de par le monde participent aux rites. La particularité de cette fête consiste donc en le sacrifice d’un ovin (le plus souvent) par personne, ou d’un chameau ou d’un bovin. Celui qui effectue le sacrifice bénéficie d’un tiers de l’animal et doit faire don du reste.
Aïd Al-Fitr
Marquant la fin du mois de Ramadan, l’aïd al-fitr, ou aïd al-saghir (« petite fête ») met fin à un mois de jeûne et se prête particulièrement à des réjouissances. Elle représente le point culminant d’une période où les valeurs familiales et religieuses sont centrales, en même temps que la « récompense » d’un mois de privations.