Histoire de la ville
Histoire de la ville de Guyancourt
Guyancourt est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France à 20 km au sud-ouest de Paris. Elle fait partie de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines.
Le site de la commune était déjà habité au Néolithique selon les vestiges tels que flèches, grattoirs de silex, haches polies, etc., retrouvés à Bouviers, Troux et Villaroy. Une urne découverte à La Minière atteste des implantations romaines, les sarcophages de l’église Saint-Victor datent de l’ère mérovingienne (fin vie siècle ou début viie siècle). Puis après 700 ans de règne des seigneurs sur la commune, Guyancourt est intégré, en 1693, dans le « Grand Parc » du roi Soleil, qui s’étendait autour du château de Versailles. Après la Révolution française, ce sont les fermiers Guyancourtois qui dominent les espaces économique[pas clair], social et politique de la commune. Ces derniers disparaissent avec l’urbanisation de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines transformée depuis en communauté d’agglomération.
Aujourd’hui, Guyancourt a une activité économique dynamique, elle accueille près de 900 entreprises, notamment le technocentre Renault, Bouygues et le Crédit agricole. Elle abrite des monuments remarquables comme l’église Saint-Victor ou la batterie de Bouviers. L’Open de France de golf est organisée chaque année sur son territoire et elle a reçu en 2018 la Ryder Cup.
Guyancourt – Le Parc où l’heureux mariage des styles
Le Parc est l’un des premiers quartiers de Guyancourt. Aujourd’hui idéalement situé à proximité du centre commercial de Saint-Quentin, des équipements, des espaces verts et de la gare, il concentre plusieurs styles architecturaux et relie différents quartiers.
Dans les années 70, le développement de la ville nouvelle a des répercussions sur les communes qui s’étoffent. Ainsi, Guyancourt accueille de nouvelles entreprises et des quartiers apparaissent, qui viennent s’ajouter à ceux du Village, de Bouviers et du Pont-du-Routoir… Construit en plusieurs phases, celui du Parc est de ceux-là.
Au début des années 80, le quartier du Parc voit le jour au milieu des champs. De jeunes couples avec enfants s’y installent.
Rues désertes
Le premier âge de ce quartier, situé au nord ouest de la commune, commence à l’aube des années 80. À cette époque, quelques immeubles voient le jour non loin de l’actuelle gare SNCF mais, dès qu’ils s’éloignent, leurs habitants ont les pieds dans la boue…
Snejy Levenez, assistante maternelle arrivée à Guyancourt en décembre 1979, se souvient. « Nous sommes venus habiter ici car mon mari avait été muté à Buc. Nous voulions nous rapprocher et les appartements étaient grands, à un prix abordable. L’idéal avec trois enfants ! Par contre, autour de nous, il n’y avait que des champs de maïs… moi qui étais habituée au mouvement parisien, j’ai cru que j’allais déprimer… »
Heureusement, le quartier a continué à se développer : écoles maternelles et primaires, centres de loisirs, entreprises et, juste en face de chez Snejy, le lycée hôtelier. « Très vite,ici, tout a poussé et s’est agrandi, nous avons tout inauguré. Vingt-quatre ans après notre arrivée, ça a vraiment changé ! »
Aujourd’hui central, Le Parc s’est développé, les styles architecturaux se sont diversifiés et la trouée piétonne relie plusieurs quartiers saint-quentinois.
Perspectives et jeux d’eau
Qui aurait cru, en effet, que de ces champs pousseraient des bâtiments tels que l’immeuble Edison ? Pourtant, à la fin des années 80, alors que la partie du quartier où habite Snejy est quasiment achevée, il reste encore à élaborer une partie de la ville entre le centre commercial régional et le parc des Sources-de-la-Bièvre.
Ce sera chose faite après 1990. Des architectes de renom réalisent les bâtiments qui longent aujourd’hui le boulevard Vauban : Massimiliano Fuksas pour la Maison de la communication (1992), Dominique Perrault pour l’immeuble Louis-Lumière (1992), Antoine Grumbach pour l’université (1994)…
Côté art urbain, la Perspective de Marta Pan s’impose, évidemment. Ses arcs de cercles et ses jeux d’eau ouvrent le coeur de ville sur le parc des Sources, dessiné par l’artiste Dani Karavan, qui unit les quartiers du Parc, des Saules, des Garennes, du Centre et de Troux. « C’est un parc très agréable. J’aime vraiment mon quartier, conclut Snejy. Aujourd’hui j’ai tout à proximité ! »